samedi 2 janvier 2016

Un outil en ligne pour irriguer et fertiliser les sols

 
Le portail internet Smart Irrigator, mis au point par des chercheurs kenyans, calcule les besoins quotidiens en eau des cultures.

Il devrait permettre sous peu aux agriculteurs africains de bénéficier d'un outil en ligne offrant des conseils sur des services tels que l'irrigation et l'utilisation d'engrais.

D’après Peter Okoth, un consultant en recherche et en agronomie, basé au Kenya et l'un des concepteurs de l’outil en question, cette technologie qui a été lancée le 8 septembre 2015 vise à accroître l'efficacité des systèmes d'irrigation.

Ce dernier explique à SciDev.Net que cette technologie "calcule les demandes en eau à différentes périodes de la saison de culture", précisant que "l'outil tient compte des facteurs tels que la profondeur d'enracinement et la perte d'eau maximale admissible."

Peter Okoth laisse entendre que les utilisateurs et les agriculteurs peuvent faire enregistrer une série de données (leurs noms, l'endroit où ils se trouvent, la texture du sol, la date de plantation) dans le portail, tout en sélectionnant la culture de leur choix pour des conseils sur l'eau d'irrigation.

vendredi 1 janvier 2016

Rencontre sur la dynamisation du partenariat dans la recherche agronomique les 19 et 20 janvier 2016

Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique organise les 19 et 20 janvier une rencontre avec le ministère de l'agriculture et les partenaires socio-économiques pour débattre de la dynamisation du partenariat en matière de recherche en agronomie, a indiqué jeudi à Alger le premier responsable du secteur, Tahar Hadjar.
 
Cette rencontre vise à "développer la recherche et l'investissement dans le domaine de l'agronomie, étant un secteur stratégique qui permet de développer l'économie nationale", a déclaré M. Hadjar lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN) présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'assemblée.

Cette rencontre regroupera les ministères de l'Agriculture et de l'Enseignement supérieur avec 200 chercheurs activant dans les domaines de l'agronomie pour présenter les nouvelles recherches visant à développer le secteur de l'agronomie.

M. Hadjar a indiqué que son département compte 23 établissements qui assurent l'enseignement de 10 spécialités en agronomie pour le niveau master et 57 laboratoires de recherche en agronomie qui comptent plus de 400 chercheurs.

Des filières d'excellence seront ouvertes dans plusieurs établissements d'enseignement supérieur à travers le territoire national, a-t-il fait savoir, indiquant que 330 doctorants en agronomie et 90 doctorants en ressources en eau.

"Il est prévu l'ouverture d'un centre de recherche en technologie alimentaire à Bejaïa et le lancement de plates-formes technologiques pour  l'appui de la formation spécialisée dans ce secteur", a-t-il ajouté.


 

Proposition de séminaire par la DFRV

La sous Direction de la Vulgarisation de la DFRV  a le plaisir de vous faire parvenir la problématique d'un séminaire que compte organiser sur :" le développement durable et l'agriculture familiale" et invite  l'INRAA  à contribuer par des communications scientifiques.

La FAO pour un accord sur le commerce des produits agricoles protégeant la sécurité alimentaire


Publié le jeudi, 31 décembre 2015


 L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a plaidé pour un accord mondial sur le commerce agricole permettant aux pays d'assurer leur sécurité alimentaire "sans porter préjudice à leurs partenaires commerciaux", a-t-elle indiqué sur son site web.
 
Se félicitant de l'accord de Nairobi, adopté récemment par les Etats membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour supprimer les subventions à l'exportation des produits agricoles, le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, a souligné la nécessité d'un accord mondial sur le commerce où les pays puissent concilier la réalisation de leur sécurité alimentaire nationale et leurs objectifs de développement sans porter préjudice à leurs partenaires commerciaux.
L'Organisation a toutefois souligné que des différences subsistent sur d'autres mesures visant à créer des conditions commerciales plus équitables à l'échelle mondiale, en particulier pour les pays en développement.

"L'incertitude qui règne sur la négociation de ce cadre est préoccupante dans un monde où le commerce agricole mondial sera vraisemblablement en augmentation au cours des prochaines décennies, au fur et à mesure que les régimes de consommation et de production continueront d'évoluer".

Le DG de la FAO a estimé qu'"une plus grande participation aux échanges mondiaux est de ce fait inévitable pour la plupart des pays. Toutefois, le processus de libéralisation des échanges, avec ses conséquences, devra être bien géré si nous voulons que le commerce améliore la sécurité alimentaire".

Concernant le commerce et la sécurité alimentaire M. Graziano da Silva a évoqué le récent rapport publié par la FAO sur "la situation des marchés des produits agricoles (SOCO) 2015-2016", qui relève l'impact du commerce sur les quatre dimensions de la sécurité alimentaire qui sont la disponibilité, l'accès, l'utilisation et la stabilité.
Le directeur de la FAO note que le commerce et les politiques qui s'y rattachent ont des répercussions différentes sur les dimensions de la sécurité alimentaire selon les pays, voire à l'intérieur d'un même pays, et que celles-ci évoluent au fil du temps avec le développement des pays, ajoute le rapport.

Harmoniser les objectifs à court et à long terme est d'une importance vitale, compte tenu des variations considérables de la nature des perturbations et de la fréquence accrue des chocs du marché due aux aléas géopolitiques, météorologiques et stratégiques, explique le rapport de la FAO.

Si les efforts de protection des marchés intérieurs contre la volatilité des prix mondiaux pourraient avoir l'effet contraire, les mesures d'incitation agricoles jouent un rôle important pour doper la production et la productivité de l'agriculture et encourager une plus vaste croissance économique.

A propos de la gouvernance commerciale, le rapport estime que les questions de commerce et de sécurité alimentaire peuvent être mieux harmonisées au sein du système multilatéral en améliorant l'Accord de l'OMC sur l'agriculture.
En revanche, il a été difficile de trouver un juste équilibre entre les disciplines des politiques commerciales et l'espace politique souhaité par les pays en développement, relève le même document.

La déclaration publiée le 19 décembre à la clôture de la 10ème Conférence ministérielle de l'OMC à Nairobi (Kenya) comprend un certain nombre de décisions sur l'Accord sur l'agriculture.

Les décisions ministérielles adoptées concerne notamment la compétitivité des exportations par l'abolition de nombreuses subventions à l'exportation pour tous les pays d'ici 2018.
Les pays en développement pourront continuer pour le moment à détenir des stocks à des fins de sécurité alimentaire, mécanisme de sauvegarde spéciale permettant de relever temporairement leurs tarifs pour faire face à des hausses d'importations.
Les pays développés se sont engagés à fournir un accès en franchise de droits et de contingents aux exportateurs de coton des pays moins avancés à compter de 2016, pour autant que cela soit compatible avec les accords existants.


 

jeudi 31 décembre 2015

Meilleurs voeux 2016 du Service Veille Scientifique de l'INRAA


Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 27 au 31 décembre 2015


Cliquer sur le lien pour télécharger la revue de presse  relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf : https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnT2U2b3JMMVkyWEU/view?usp=sharing

Contribution de l'Algérie à la 10ème reconstitution des ressources du FIDA

Publié le mercredi, 30 décembre 2015


 Le Conseil des ministres, réuni mercredi sous la présidence du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adopté un décret présidentiel, présenté par le ministre des Finances, qui autorise la contribution de l'Algérie à la 10ème reconstitution des ressources du Fonds international de développement agricole (FIDA).

Le Conseil des gouverneurs du FIDA avait décidé, en 2014, d'une 10ème reconstitution des ressources de ce Fonds à hauteur de 1,44 milliard de dollars, dans laquelle la part due par l'Algérie s'élève à 10 millions de dollars, libérables en trois versements annuels, précise le communiqué du Conseil des ministres.
Le programme de coopération du FIDA en Algérie recouvre notamment l'amélioration des systèmes de production de céréales face aux changements climatiques.

Basé à Rome et créé en 1977, le FIDA est une institution spécialisée de l'ONU qui agit comme une banque d'aide au développement ayant pour vocation d'aider financièrement au développement agricole et rural dans les pays en développement et en transition, rappelle-t-on.

Il se donne pour mission d'y combattre la faim, la malnutrition et la pauvreté par l'amélioration des moyens et techniques agricoles et par la création et la modernisation d'activités agricoles ou commerciales en milieu rural, notamment moyennant des projets de micro-financement gérés au niveau local.

Lors de la 38ème session du conseil des Gouverneurs du FIDA, tenue en février dernier dans la capitale italienne, la délégation algérienne avait présenté la politique nationale du renouveau rural pour mettre en exergue l'expérience algérienne et les leçons tirées dans ce domaine.

Cette session avait également été l'occasion pour évaluer la coopération entre l'Algérie et le FIDA, et ce, à la lumière des résultats de la mission technique effectuée dans le pays par les experts du Fonds en janvier dernier.


 

mercredi 30 décembre 2015

Publication FAO: La situation des marchés des produits agricoles 2015-16 (SOCO)

Commerce et sécurité alimentaire: trouver un meilleur équilibre entre les priorités nationales et le bien commun


   
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Titre de publication en série: State of Agricultural Commodity Markets

Année de publication: 2015

Éditeur: FAO

Pages: 95 p.




Résumé:

Le commerce mondial de produits agricoles et alimentaires s’est accru rapidement ces dernières décennies, avec des pays amenés à prendre davantage part aux échanges, que ce soit en tant qu’exportateur ou en tant qu’importateur. Cette tendance devrait continuer au cours des prochaines décennies. Par voie de conséquence, les échanges mondiaux de produits influenceront de plus en plus l’étendue et la nature de la sécurité alimentaire dans toutes les régions du globe. Le défi, aujourd’hui, est donc de veiller à ce que l’essor du commerce agricole aille dans le sens de l’élimination de la faim, de la malnutrition et de l’insécurité alimentaire, et non l’inverse. L’objectif de cette édition de La situation des marchés des produits agricoles est d’atténuer la polarisation actuelle des points de vue sur les impacts qu’a le commerce des produits agricoles sur la sécurité alimentaire, et sur la manière dont le commerce agricole devrait être régi de sorte qu’une ouverture accrue aux échanges profite à tous les pays. En donnant des éléments concrets et des éclaircissements sur une gamme de sujets, le présent rapport vise à contribuer à un débat plus éclairé sur les choix de politique et à dresser l’inventaire des améliorations qu’il faut apporter dans les processus politiques au sein desquels ces choix sont faits.

Nécessité d’étendre l’usage des TIC à la vulgarisation agricole

Publié le mardi, 29 décembre 2015



 Des agronomes ont plaidé mardi à Médéa pour la nécessité d’étendre l’usage des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) à la vulgarisation agricole.

Intervenant dans le cadre d’une rencontre nationale sur le thème, ces spécialistes ont estimé que l’adoption des TIC dans l’information des agriculteurs est "un impératif  susceptible de contribuer au développement agricole".

Le sous-directeur de la vulgarisation auprès du ministère de l’agriculture, Mohamed Khayati, a souligné les efforts de la tutelle dans l’adoption d’un "nouveau mode de communication visant à transmettre l’information au plus grand nombre possible d’agriculteurs et  d’éleveurs, en un temps record".

"Les Nouvelles TIC permettent une transmission rapide de l’information, tout en offrant l’opportunité d'exposer à temps les doléances et préoccupations des agriculteurs relatives, entre autres, aux maladies touchant leurs récoltes et bétail, et à la météorologie", a-t-il ajouté.

L’exploitation des TIC par les agriculteurs est actuellement "très faible" et nécessite des campagnes d’information pour les convaincre de leur importance, a estimé, pour sa part, le directeur des études à l’Institut national de la vulgarisation agricole d’Alger, Mohamed Abdelmotalib. Il a, toutefois, relevé, que l'amélioration du niveau d'instruction chez grand nombre d'agriculteurs "augure d’un bon avenir pour ce projet".

Ce projet permettra, selon le même responsable, de "mieux informer les agriculteurs sur les maladies pouvant affecter leurs récoltes, sur les moyens de leur prévention ainsi que sur les dates des campagnes de vaccination du cheptel, et toutes les nouveautés introduites dans le secteur".

Cette rencontre de deux jours a notamment permis la présentation d'expériences réalisées en la matière par de nombreux pays, dont l’Argentine, l’Egypte et des Etats du Golfe, outre un exposé sur l’usage des TIC dans les échanges avec les agriculteurs.